JORDIO AU MÉMORIAL DE LA SHOAH DE DRANCY, JUILLET 2024

L’exposition au mémorial de la Shoah : Une exposition qui raconte notre monde à travers les jeux olympiques

À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, l’exposition “JOP Paris 1924 – Paris 2024 : Les Jeux Olympiques, Miroir des Sociétés” invite les visiteurs à découvrir comment les Olympiades, depuis leur récréation en 1896, ont reflété et influencé les enjeux sociaux, politiques et culturels du monde moderne. En retraçant un siècle d’histoire, cette exposition se tiendra du 29 mars au 8 septembre 2024.

L’exposition plonge au cœur des conflits majeurs de notre époque, à travers des décennies de luttes diverses. Les Jeux olympiques ont reflété les évolutions sociales, politiques et culturelles du monde moderne. Grâce à des archives variées, des objets historiques, des témoignages poignants et une riche iconographie, cette exposition illustre comment, tout au long du XXe siècle, les Jeux ont été le théâtre de combats pour l’égalité, la tolérance et l’inclusion. Bien que l’esprit olympique véhicule un message de paix universelle, l’histoire des Jeux a aussi été marquée par des rivalités exacerbées entre nations, des tensions politiques et des discriminations envers certains groupes sociaux, en particulier les minorités.

L’exposition met en lumière l’instrumentalisation des Jeux olympiques par des régimes autoritaires, évoquant des moments clés comme les Jeux de Berlin en 1936, utilisés par le régime nazi, ou le salut de Tommie Smith et John Carlos en 1968 pour dénoncer le racisme. Elle souligne également la résilience d’athlètes tels que Jesse Owens, qui défia la propagande raciste en 1936, et Cathy Freeman pour la lutte des peuples autochtones, qui porta à la fois les drapeaux australien et aborigène. Ce geste exceptionnel fut accepté par les instances olympiques, bien que le CIO interdise normalement l’usage de tout autre drapeau que ceux des états.

L’exposition met en lumière l’instrumentalisation des Jeux olympiques par des régimes autoritaires, évoquant des moments clés comme les Jeux de Berlin en 1936, utilisés par le régime nazi, ou le salut de Tommie Smith et John Carlos en 1968 pour dénoncer le racisme. Elle souligne également la résilience d’athlètes tels que Jesse Owens, qui défia la propagande raciste en 1936, et Cathy Freeman pour la lutte des peuples autochtones, qui porta à la fois les drapeaux australien et aborigène. Ce geste exceptionnel fut accepté par les instances olympiques, bien que le CIO interdise normalement l’usage de tout autre drapeau que ceux des états.

Un des aspects les plus saisissants de l’exposition est sa mise en lumière des athlètes juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces athlètes, tels qu’Alfred Nakache et Young Perez, furent victimes de l’antisémitisme rampant de l’époque. Tous deux furent déportés à Auschwitz. Young Perez perdit la vie durant les marches de la mort, dans les bras d’Alfred Nakache, qui, malgré cette tragédie, survécut. Quelques années plus tard, Nakache prit sa revanche en participant aux Jeux olympiques suivants, incarnant ainsi une résilience extraordinaire.

Fadhila TOUILEB
Digital Média & Culture
Pour JORADIO
fadhila.touileb@dmclive.org

JORADIO A DRANCY :  EXPOSITION « JOP PARIS 1924- PARIS 2024 , LES JEUX OLYMPIQUES, MIROIR DES SOCIETES »